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"Fenêtres sur courts"
3 décembre 2004

< Recueil d'impressions <

En première partie de soirée, la voix gouailleuse de Marcel dit les poèmes de Bernard Dimey soutenue par l’accordéon de Frédo. Mais qui est Dimey ?

Pour les plus âgés, c’est l’auteur de Syracuse, Mémère, Mon truc en plumes, L’Amour et la guerre dont les

interprètes, vous rappelez-vous, étaient Henri Salvador,

Michel Simon et sa voix chevrotante, Zizi Jeanmaire et Montand.

Né en Haute-Marne en 1931 (mort en 1981), Dimey écrit très jeune poèmes, romans-feuilletons et nouvelles, plus tard, on le retrouve à Troyes où il gagne sa vie comme journaliste, tout en peignant sous le pseudonyme de Zelter ; à 25 ans, il s’installe définitivement à Paris au « Pichet du Tertre » (!) à Montmartre, devient son quartier général.

Dimey ne fait pas de ronds de jambe dans les salons littéraires ou mondains, il vit d’une façon anarchique sans se soucier de sa carrière, ne cessant d’écrire. Son premier disque « Ivrogne et pourquoi pas » contient toutes ses obsessions : le mal de vivre, le temps qui passe, l’enfance irrémédiablement enfuie, thèmes qui vont se retrouver dans les six disques qui suivront. Si les plus grands interprètes ont chanté ses textes, il les disait sur scène où il avait une présence fantastique.

Merci aussi à Jean-Michel qui a soutenu le duo de sa flûte, et, à son interprétation des Mariniers de Jacques Brel dont il dit qu’il est le plus grand chanteur de blues de langue française.

Par Françoise, des Amis de l’Eldo

Jean-Michel Evrard, dit Simple man.

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