EDITO Voilà ! La neuvième édition de Fenêtres sur

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Voilà ! La neuvième édition de Fenêtres sur Courts a été officiellement ouverte hier soir par Céline Raquin, présidente du jury national et première représentante féminine d’un jury depuis la création du festival.

Laissé aux bons soins de la Brigade d’Intervention Spéciale de Fenêtres sur Courts, l’accueil du public a débuté dès 19h dans le hall de l’Eldo où trônait la « roue de la brigade »… Caricatures de l’univers policier, les saynètes interprétées par la BISFSC offraient aux

spectateurs l’opportunité de gagner leur place pour la soirée. Interpellés dans l’assemblée, les plus téméraires pouvaient actionner la fameuse roue, et connaître le supplice policier qui leur serait réservé. Panorama express de l’univers policier avec incarcération de 45 secondes, condamnation, erreur policière et autres joyeusetés ; fouille approfondie ; port de menottes en couple jusqu’à épuisement… furent finalement récompensés par une place gratuite.

Après l’entrée en salle sous l’œil vigilant de deux Amis de l’Eldo, eux aussi déguisés, les festivités ont été introduites par Aurélie (emploi-jeune des Amis de l’Eldo détachée sur le festival), Walter (président des Amis de l’Eldo) et Didier (co-directeur du cinéma). La parole a aussi été donnée aux intermittents (représentés par Franck Halimi) sans lesquels bien des courts-métrages n’existeraient pas. Enfin, le cinéma a repris ses droits avec la diffusion d’un programme entièrement dédié à la figure du « flic de base » et aux accents plutôt comiques...

A J+1, on peut dire que Fenêtres sur Courts commence sous les meilleurs auspices avec déjà 190 spectateurs en salle, des rires aux éclats, une ambiance conviviale… Pourvu que ça dure !

< Surprise <

Réalisateur d’André Baston, Laurent Ardoint était hier dans la salle de l’Eldo. Présent par hasard dans la région, il se déclare content d’avoir revu son court-métrage sur grand écran.

Pour reprendre ses mots : « ça faisait longtemps qu’il n’était pas sorti de sa boîte ! ». Pour information, Laurent Ardoint est l’auteur de trois courts-métrages au total et d’un autre film pour Arte. Actuellement il travaille à l’écriture d’un one man show. Il nous a aussi révélé avoir passé sa première soirée court-métrage à l’Eldo, il y a de cela plus de dix ans. Comme quoi : le hasard fait bien les choses.

< Recueil d’impressions 1<

Par Emilie

Une première soirée très agréable pour redécouvrir l’ambiance de l’Eldo que j’avais perdu de vue cette année en raison de mon départ de Dijon pour mes études. Une belle ouverture festive avec une immersion totale dans l’univers de la police et de la gendarmerie avec des films au regard humoristique sur cette “Keuf attitude”. Un festival de courts-métrages est pour moi l’occasion de prendre connaissance du travail des réalisateurs au niveau national mais également au niveau régional, et de partager des moments forts avec les personnes présentes. Je connais Fenêtres sur Courts depuis cinq ans et je reviens tous les ans avec cette même envie de découvrir de nouveaux films surtout au niveau du domaine du cinéma d’animation car c’est principalement lors de ce genre d’évènement que l’on peut en voir le plus. J’apprécie le côté intimiste du lieu qui rend le festival d’autant plus chaleureux et festif mais j’attend également la soirée de vendredi à l’Auditorium qui sera un des grands moments de la projection des courts-métrages.

< Recueil d’impressions 2<

Par Bensalah el Hadj

Directeur de la cinémathèque d’Oran, membre du jury national

Idée originale s’il en est, le programme d’ouverture  Keuf’attitude est un exemple de pertinence dans le choix de la thématique combinant l’humour caustique à la dénonciation imagée et l’analyse profonde du comportement de certains représentants de l’ordre suggéré à travers des comédies drôles, mais aussi graves. Le dernier film: Quand je serai grand, mon père il sera policier, redonne toutefois l’image rassurante et fière du flic paternel s’il en est propre à nous faire oublier les égarements, les excès de zèle, les abus de pouvoir relevant de la psychologie plus que d’autres choses.

< Gros plan: ce soir au programme. . .<

Propos inspirés d’un entretien avec Jean-Michel Evrard

Pour cette première soirée de compétition, l’Eldo a invité son bluesman favori, Jean-Michel Evrard. Il a trouvé sa place de “conseillé musical” de l’Eldo sur les soirées blues organisées autour des films produits par Scorsese, et Fenêtres sur Courts 2004 semblait une bonne occasion de poursuivre la collaboration. Nous lui avons proposé une carte blanche sur le thème de la chanson française, qu’il a acceptée avec joie, étant lui-même grand amateur de ce genre.

Lors de ses interventions, Jean-Michel Evrard met un point d’honneur à faire découvrir au public les travaux de musiciens différents. Pour sa prestation du jeudi 2 décembre, il s’est associé à Marcel & Frédo. Ce duo mixte (avec Frédo, la fille, à l’accordéon) est compositeur et interprète du spectacle : Marcel dit Dimey, dont ils nous proposeront quelques extraits. Ensuite, Jean-Michel les rejoindra à la flûte, à la guitare et au chant pour une interprétation de textes de Brel et de quelques morceaux tirés de son “répertoire secret”. Une violoniste, Magali, s’ajoutera certainement à la troupe pour un concert qui promet d’être réussi.

< Plus d’infos sur « Marcel dit Dimey « <

Lorsque la voix égratignée de Marcel prononce avec force les textes de Bernard Dimey sur les airs d’accordéon de Frédo, le voyage commence… Nous voici transportés dans le monde bouleversant et étrange des quartiers parigots, dans leur faune où l’on croise des écorchés, émouvants, naïfs et drôles.

Vous pourrez découvrir le spectacle dans son intégralité les vendredi 4 et samedi 5 mars, à 20h30, au Bistrot de la Scène. Durée : 1h30.